L’art du bonsaï recquiert un peu de technique, et surtout beaucoup de soins et de patience… Une passion à partager avec les membres du Bonsaï Club Unionais , pour tout savoir de l’arbre miniature au charme zen et délicat.

Le Delonix flamboyant, une espèce pouvant atteindre 10 mètres de haut !
Le bonsaï : un arbre liliputien
Selon la tradition japonaise, le mot bonsaï signifie littéralement une plante (en général un arbre ou un arbuste) cultivée en pot.
Les techniques de taille particulière qui lui sont appliquées, consistant à ligaturer

Le rempotage
régulièrement ses branches, permettent de le miniaturiser… tout en lui conservant son apparence naturelle, tel qu’il apparaît dans la nature, mais dans une version miniature. Les racines sont aussi taillées, ce qui implique de le rempoter régulièrement.
Un bonsaï réussi est fascinant : on peut observer à la surface de ses branches minuscules autant de complexité que dans l’écorce d’un arbre de taille normale, et l’on peut s’imaginer, si seulement l’on pouvait se miniaturiser un instant, se reposer à l’ombre de ses feuilles microscopiques… Le bonsaï invite ainsi à la rêverie et à la méditation.
Un peu d’histoire…
L’art du bonsaï est dérivé de la tradition chinoise des penjing (littéralement : « représentation d’un paysage dans une coupe », intégrant notamment de tout petits rochers). Les Chinois furent en effet les premiers, sous la dynastie des Han (-206 à 220), à cultiver les arbres en pots à des fins esthétiques.
Au Japon, dès le XIème siècle, les bonsaïs étaient considérés comme des œuvres d’art, et des objets de luxe dénotant le raffinement de leurs propriétaires.

Un bonsaï géant à Suzhou, en Chine
Au XIXème siècle, avec la chute du gouvernement féodal et l’ouverture du Japon sur le monde extérieur, l’Europe découvre l’art du bonsaï, qui ravit sa passion pour l’exotisme. Précieux aussi pour leur ancienneté, car souvent centenaires, ils incarnent pour les européens l’esprit nippon et se transmettent en héritage.
Mais l’art du bonsaï n’a été reconnu comme tel, au Japon, qu’en 1934 ; depuis, le musée d’Art de Tokyo accueille chaque année une exposition qui lui est consacrée… et les magnifiques bonsaïs centenaires demeurent sur l’archipel.
Pratiquer l’art du bonsaï avec le Bonsaï Club Unionais
Il nous faut donc mettre la main à la pâte, pour produire les singulières petites merveilles végétales qui feront la fierté de nos salons et balcons ! Bien sûr, on trouve des bonsaïs chez les fleuristes, mais ils sont trop souvent de mauvaise qualité (altérés de tailles grossières laissant des plaies sur leur bois), et élaborés sur un modèle standard peu original.
Pour créer un bonsaï selon ses propres goûts, ce n’est pas si difficile, mais il faut maîtriser quelques techniques, que le Bonsaï Club Unionais vous dispensera en toute convivialité.

Une rencontre du Bonsaï Club Unionais
Cours techniques et pratiques, études à thème, visites de serres, d’arboretums et d’expositions horticoles, rencontres… C’est aussi l’occasion de découvrir les créations des autres – à chaque passionné de bonsaï son propre style, comme on le verra par exemple en découvrant les créations d’amateurs regroupés, en France, dans la cyber-communauté Bonsaï Création.
Le Bonsaï Club Unionais se réunit deux fois par mois au 4, impasse du Pic du Midi (1er et 3ème vendredis du mois, à 20h30). La culture du bonsaï vous intéresse ? Venez les rencontrer !
Bonsaï Club Unionais
Tél : 05 61 84 25 59